L’ensemble de ce peuple est
gouverné par Yoséné.
Quelquefois Il lui arrive de transmettre aux mortels certains de ces pouvoirs.

Il m’a transmis l’un d’eux pour que
j’aide mon peuple.
Ce pouvoir est bon.
Il est aussi bon que lui l’est.

Je dois uniquement l’utiliser pour
le bien de mon peuple.
Alors je sens au creux de mes paumes
un léger fourmillement.

Je sais que le pouvoir opère en moi.

Lozen Femme-guerrière Apache Mimbreno

L’ensemble de ce peuple est gouverné par Yoséné.
Quelques fois Il lui arrive de transmettre aux mortels certains de ces pouvoirs.

Il m’a transmis l’un d’eux pour que j’aide mon peuple.
Ce pouvoir est bon. Il est aussi bon que lui l’est.

Je dois uniquement l’utiliser pour le bien de mon peuple.
Alors je sens au creux de mes paumes un léger fourmillement.

Je sais que le pouvoir opère en moi.

Lozen Femme-guerrière Apache Mimbreno

Technicienne informatique, je travaille le jour afin d’aider les utilisateurs dans leurs démarches numériques mais l’écriture est une passion depuis l’adolescence. C’est mon havre de paix.

L’espoir d’un monde où notre environnement serait préservé et où les générations futures prendraient conscience du trésor qu’est notre si belle planète est mon moteur et mon ambition.

A travers mes poésies, mes petites histoires et pièce de théâtre, je voudrais faire naître l’espoir mais aussi l’amour pour la culture amérindienne qui m’influence depuis toujours.

Je ne me veux pas moralisatrice, surtout pas, j’ai juste l’envie de partager mon idéel pour un univers en symbiose avec tous ses habitants, qu’ils soient astres, végétaux, humains ou animaux.

Etre auteur, c’est avant tout la passion de partager, un désir de mettre des mots sur des émotions, des sentiments. Pouvoir également apréhender les actualités et les évènements avec mes mots et mes jeux avec des mots…

Technicienne informatique, je travaille le jour afin d’aider les utilisateurs dans leurs démarches numériques mais l’écriture est une passion depuis l’adolescence. C’est mon havre de paix.

L’espoir d’un monde où notre environnement serait préservé et où les générations futures prendraient conscience du trésor qu’est notre si belle planète est mon moteur et mon ambition.

A travers mes poésies, mes petites histoires et pièce de théâtre, je voudrais faire naître l’espoir mais aussi l’amour pour la culture amérindienne qui m’influence depuis toujours.

Je ne me veux pas moralisatrice, surtout pas, j’ai juste l’envie de partager mon idéel pour un univers en symbiose avec tous ses habitants, qu’ils soient astres, végétaux, humains ou animaux.

Etre auteur, c’est avant tout la passion de partager, un désir de mettre des mots sur des émotions, des sentiments. Pouvoir également apréhender les actualités et les évènements avec mes mots et mes jeux avec des mots…

Dans le monde de la littérature, je suis une voix qui cherche à transcender les frontières de la fiction pour donner vie à des réalités souvent négligées.
En tant que poète, dramaturge et romancière, je m’efforce de défendre avec ferveur les droits des peuples amérindiens, tout en mettant en lumière leur connexion profonde avec la biodiversité et l’environnement.

À travers ma plume émouvante et puissante, j’explore les profondeurs de l’âme humaine, dévoilant les injustices subies par les communautés autochtones et la menace constante qui pèse sur leur environnement naturel.

Portant la flamme de la sensibilité artistique et de la justice sociale, je transcende les frontières linguistiques et culturelles pour offrir des œuvres poétiques, théâtrales et romanesques servant de pont entre le passé et le présent des peuples amérindiens.

Mon engagement en faveur de la reconnaissance des droits ancestraux, de la préservation des traditions autochtones, ainsi que de la lutte pour la biodiversité et l’environnement, se reflète profondément dans chacune de mes créations littéraires.

J’invite le lecteur à s’immerger dans des univers où la quête de justice, de dignité, et de préservation de la nature résonne avec une résonance universelle.


À travers cette introduction, je vous convie à explorer mon univers captivant, où la prose devient une arme puissante dans la lutte intégrée pour les droits des peuples amérindiens, la biodiversité, et la sauvegarde de notre environnement.

La beauté poétique se mêle à l’urgence d’une cause noble et essentielle, offrant une invitation à la réflexion et à l’action.

Je vous présente une petite histoire de Geronimo

Dzener, roi D’Okusaï, planète des enfers
Cérès reine de Gaïa, planète aux hémisphère plutôt stellaire
Chyésa, roi de Héhaka planète nomade
Elise, reine de Yori, lune de Gaïa

Ha ! Ha ! Voilà c’est moi Gaïa ! Abracadabra, voici une histoire qui s’ouvre dans mon miroir, taratata, une histoire du soir aux USA en 1800…
Alors pour ce savoir emblématique et empirique de ne pas trouver de noir dans le miroir que j’apporte ce soir, c’est un peu de cette envie de croire en tous nos pouvoirs qui donne à ma baguette magique l’idée de cette histoire pour le soir…

 

Dzener, bien assis devant un verre…dehors

– Et bien voilà une bien jolie soirée pour apprécier le ciel de Gaïa en ce jour où la magie est d’une douceur sympathique !

Chyésa

– Le plaisir de la paix de Gaïa est source de bien-être, en plus du fait d’être réunis tous les quatre ce soir !

Cérès

– Par la magie de tous nos peuples, j’ouvre le miroir de la magie amérindienne pour un voyage à l’image des émotions et des révolutions des USA au 18ème siècle… C’est alors que mon miroir ouvre nos regards sur la magie du grand esprit de la nature et sur les portes de plusieurs réserves « américaines, indiennes » des terres des usa et du Mexique, qui redonnent cette tristesse dans nos yeux…

Dzener, s’adressant à Cérès

– Hum, oui, terre mystère et secrète qui berce mes rêves depuis toujours et c’est bien là ta terre, ma jolie déesse !

Chyésa

– C’est un peuple inoubliable, après avoir subi humiliations, vol ou rachat mensongers de leurs terres, massacres en tout genre, vol du droit de la liberté de penser, de croire, les Wasichus les ont tous emmené dans des réserves !

Dzener

– C’est le formidable spectacle de leur civilisation : le mensonge à l’occidentale, Chyésa ! Fi de l’esprit de la vie en toute chose, de la vie dans les forêts, le ciel et les océans… Ils vendaient les terres ! Construisaient de grandes maisons où le soleil ne rentre presque pas, lisaient des livres qui ne sont que théories de la vie au détriment du grand livre de l’univers et croyaient en un dieu sur lequel ils ne s’accordent pas tous !

Cérès

« Nous rendons grâces à notre mère la terre, qui nous soutient ! Nous rendons grâces aux rivières et aux ruisseaux qui nous donnent l’eau ! Nous rendons grâces à toutes les plantes qui nous donnent des remèdes contre nos maladies ! Nous rendons grâces aux haies et aux arbres qui nous donnent leurs fruits ! Nous rendons grâces au vent qui remue l’air et chasse nos maladies ! Nous rendons grâces à la lune et aux étoiles qui nous donnent leur clarté après le départ du soleil ! Enfin nous rendons grâces au grand esprit en qui s’incarne toute bonté et qui mène toutes choses pour le bien de ses enfants ! » Disaient les iroquois !

Chyésa

– C’est leur ignorance et cette capacité bien à eux d’entendre et de ne jamais écouter ! Ha ! Ils n’ont jamais écouté ni l’esprit de la forêt, ni l’esprit de l’univers et la seule récompense qu’ils attendent c’est la punition au résultat de leur mort !

Cérès

– Arf ! Vous plaisantez de cette ironie mais les pouvoirs qui sont les nôtres sont bien différents et s’ils en sont arrivés à tout ça, c’est bien qu’ils sont d’une cupidité et d’un égocentrisme révoltant ! Arf ; taratata, et tous leurs blablas… Des bêtes dans l’arène de leur civilisation ! Arf !

Dzener

– Et oui ! C’est la plus jolie image que j’aurais eue de ces Wasichus depuis longtemps ! Mais tu ne devais pas nous parler de certaines réserves des usa ? Le rythme de la vie me semble plus doux là-bas et puis le mystère de l’enfer des Wasichus n’est pas l’ordre du jour, si ?

Chyésa

– Hum, oui ! Quand on n’a pas de conscience, vaut mieux ne pas se demander où se trouvera l’esprit ! Alors les enfers de Dzener…on sait bien de quoi on parle, de la foudre de toutes les foudres, des éclairs de tous les éclairs et de la glace de toutes les glaces ou bien une place bien appropriée dans un canapé aux couleurs plutôt dépassées… Moi je m’amuse toujours de tes idées bien placées !

Cérès

– Bah c’est le mieux qu’il y ait à faire ! Un royaume de tous les royaumes… au milieu du sable, sable de ce sable d’enfer, autour de la glace des banquises éternelles… Il y fait chaud si chaud ou bien froid, tellement froid, la lumière ne réside seulement que sur le monde d’en haut…Au pire cette glace, ce froid de tous les froids, là, il n’y a pas de gentils émois rien que les lois de l’univers et plus rien, rien dans le rien de l’univers !

Dzener

– a suffit ! Vous usez de la dérision mais si vous saviez comme ce royaume peut m’amusez parfois !

Cérès

– Après cette grande parenthèse si nous partions voire la vie de Geronimo, qui après les nombreuses péripéties de tous ces Wasichus fut privé de ses liberté et emprisonné dans des réserves…

Elise

– Ce fut lors de l’année renversante de 1829, en juin, le 16, que Geronimo vint au monde dans la tribu des apaches ! C’est en Arizona que vécu ce peuple de la tribu des Apaches Bedonkohe, à Nodoyon Canyon, au nouveau Mexique tout près de la rivière Gila évoluait en paix !

Cérès

– C’est vrai ! Bah oui, il est le fils de Taa Di Tish Hn et Gha Den Dini, « celle qui est traversée par la lumière ». Il n’a jamais été chef mais si tu savais qu’il était un homme médecine très connu et chaman et guerrier reconnu et respecté !

Dzener

– C’est qu’il eut une grande influence sur les Apaches Chiricahuas. C’est après la mort de Tazhu, le fils aîné de Cochize qu’il va prendre le contrôle de la tribu avec Naiche, le second fils du vieux chef… Et puis son beau-frère Juh était le leader de la tribu des Apaches Nednis, c’est pour cela que Geronimo est également toujours appelé « Gui Ti Ya l’astucieux » !

Cérès

– En 1846 il est admis au conseil de guerre des apaches chiricahuas et c’est après le meurtre de sa mère, sa femme et ses trois enfants par l’armée mexicaine qui attaque des familles en 1858 près du village Kaas Ki Yeh.

Elise

– Geronimo commence alors des raids de représailles en territoire mexicain. On dit qu’il a fait un rêve, celui que les hommes de couleur blanche venaient sur leur terre…Mais il venge sa famille le 30 septembre 1859, jour de la Saint-Jérôme. Les cris des mexicains invoquent St Jérôme pour leur défense « Geronimo ! Geronimo ! » Plus tard, lors d’une attaque surprise les mexicains tueront sa nouvelle épouse et son fils…

Dzener

– C’est en octobre 1862 que Geronimo participe avec les chefs Cochise et Mangas Coloradas à la bataille d’Apache Pass. En janvier 1863, Mangas Coloradas, malgré l’opposition de Geronimo, se rend dans la petite ville d’Apache Tejo pour y signer un traité de paix. Il y fut assassiné et torturé. C’est après 10 ans de guerre contre les Etats-Unis, en 1871, que les Apaches Chiricahuas, alors dirigé par Cochise, négocient un accord de paix avec Tom Jeffords ! Ils obtiennent la création d’une réserve sur leurs terres !

Cérès

– C’est en 1876 que la réserve Chiricahuas fut cependant fermée par les autorités américaines. La plupart des amérindiens furent alors déportés vers la réserve de San Carlos. Réserve aride et désertique d’où Geronimo, Naiche et Juh réussissent à s’enfuir. Geronimo fut arrêté l’année suivante au nouveau Mexique par l’agent John P. Clum et transféré à San Carlos. Il s’enfuie de cette réserve un mois plus tard, gagna le nouveau Mexique et vécu de pillage jusqu’en 1879 où il retourna à San Carlos.

Chyésa

– C’est après le meurtre de Nachedelklinne par les soldats en septembre 1881 que Geronimo et Juh se furent enfuis à nouveau ! Ils ont alors lancé de violentes attaques contre les Wasichus avant de se cacher dans les montagnes mexicaines. En novembre 1882 ils y ont vaincu 22 soldats mexicains du capitaine Juan Mata Ortiz.

Elise

– Les raids des Apaches ont débordé jusqu’en Arizona et au nouveau Mexique, en mars 1883, 26 colons américains sont tués. Le général Crook fut donc chargé de protéger la population blanche et entreprit de traquer les Apaches hostiles dans leurs repères mexicains. C’est en mai 1883 que les éclaireurs Apaches de Crook ont attaqué un camp, les leaders apaches acceptèrent alors le principe d’une reddition. Geronimo retourne à la réserve de San Carlos en 1884.

Cérès

– En compagnie de plusieurs membres de la tribu de Naiche, Geronimo s’échappe plusieurs fois, vivant de pillages avant de se rendre. C’est l’arrestation brutale du guerrier Ka Ya Ten Nae qui le pousse à s’enfuir une nouvelle fois le 17 mai 1885 avec 35 hommes, 109 femmes et enfants. C’est depuis le Mexique que ses hommes lancent plusieurs raids meurtriers en Arizona et au nouveau Mexique mais il fut retrouvé au Mexique en mars 1886 par des éclaireurs apaches.

Elise

– C’est lors d’une conférence avec le général Crook qu’il accepte de regagner la réserve avec les soldats américains mais il s’échappe dans les montagnes avec Naiche, quinze guerriers et quelques femmes et enfants.

Le général Nelson Miles est chargé de poursuivre Geronimo avec 5000 hommes, autant de volontaires et 3000 soldats mexicains sont mobilisés au sud de la frontière contre les apaches ! Miles fait déporter les Chiricahuas en Floride alors que la paix régnait dans la réserve de San Carlos…

C’est que les capacités de Geronimo étaient attribuées, selon son peuple, à des pouvoirs de prémonitions qui l’avertissaient de la présence de l’ennemi, pouvoirs liés à son statut de chaman !

Chyésa

– Pendant plus de cinq mois Geronimo et ses partisans réussissent à passer entre les mailles du filet en utilisant la surprise et la mobilité !

Et nous savons bien que les connaissances des apaches sur les modes de survie dans des conditions extrêmes sont illimitées !

Mais épuisé et fatigué de se battre, Geronimo finit par se rendre le 04 septembre 1886 avec seize guerriers, douze femmes et six enfants !

« C’est la quatrième fois que je me rends ! », dit-il.

C’est que sa reddition fit l’objet d’un grand discours au sein de l’armée américaine de la zone pacifique, qui rendait compte à son chef d’état-major :

« à l’attention du congrès et du président des états unis, une reddition d’un dangereux hors le loi ; obtenue sans condition. »

Mais les témoins comme le général Stanley ont rapporté que Geronimo s’est constitué prisonnier de guerre moyennant la prise en charge humanitaire, sociale et éducative des communautés apaches par l’état fédéral.

Dzener

– C’est sur l’ordre spécial du président Grover Cleveland que Geronimo est placé sous la surveillance militaire étroite en Floride avec quatorze de ses braves…

Et le climat humide s’avère malsain pour les apaches, habitués à celui du désert et beaucoup d’entre eux décèdent.

Les autres apaches sont ramenés à Fort Sill en Oklahoma en 1887. Geronimo se convertit alors au christianisme et devint fermier ! Ha ! Il a regretté jusqu’à la fin de ses jours de s’être rendu !

Il a du vendre ses souvenirs à la Louisiana Purchase Exposition en 1904 !

Elise

– Geronimo participe à la parade d’inauguration de Théodore Roosevelt en 1905… Il dicta même l’histoire de sa vie en 1906 avant de mourir d’une pneumonie à Fort Sill, le 17 février 1909. Son dernier vœu était d’être enterré sur les terres de la rivière Gila River…

Dzener

– Les campagnes de guérilla de Geronimo restent dans les mémoires de tous les occupants de mon royaume que ce soit les bourreaux ou bien les accusés Ha ! Ha ! Ha !

Les excellentes connaissances géographiques et ses facultés à exploiter les ressources humaines limités et les terrains difficiles ont fait de lui un stratège et un tacticien de premier ordre pour le samsara et l’enfer final !

Il vit maintenant avec nombreux des siens dans le monde d’en haut d’Okusaï, heureux, ils ont construit des villages en forme de cercle et vivent en parfaite harmonie en se jouant de la divine punition de l’univers sur les Wasichus !

Mais il est temps de fermer le miroir de Gaïa car c’est déjà la fin de notre histoire du soir mais nous demanderons à notre gentil lecteur, en cette période de crise si tous ces génocides et tout ce capitalisme du peuple occidental ne nous apportent pas ces changements climatiques… Histoire de garder nos esprits sur une même longueur d’onde pour un nirvana bien joué en toute gaîté !